ImageBandeau

Les

Ateliers

d'Enluminure














L'orientation de ce cours est essentiellement traditionnelle. Les matériaux utilisés sont souvent historiques. Le parchemin, support classique du manuscrit médiéval, est préparé pour recevoir le dessin et les pigments. La feuille d'or est ensuite posée, et brunie dans certains cas. Les pigments sont liés avec une détrempe à base de gomme arabique. Les techniques de pose des couleurs varient selon l'époque de l'enluminure qui sert de modèle. Ceux qui le souhaitent peuvent se laisser guider par leur inspiration...

A partir du haut moyen-âge, l'enluminure latine s'est développée dans toute l'Europe occidentale. Tous les thèmes ont été représentés, du profane au sacré, de la manière la plus simple à la plus complexe, en utilisant des matériaux très divers, selon les disponibilités, les connaissances, l'aisance matérielle et manuelle de l'enlumineur. La façon dont le texte et l'image s'imbriquaient a également pris de multiples formes.

Autant de pistes à explorer. Et une mine d'images pour y puiser celles qui nous correspondront au mieux.

Guerrier combattant des papillons

Le pouvoir de fascination qu’exerce l'enluminure provient notamment de la dimension symbolique de certaines images, en particulier jusqu'au XIIe siècle. L'enluminure dit souvent bien plus que ce qu'elle donne à voir de prime abord. Son langage symbolique rejoint alors celui de notre inconscient, il vient des profondeurs de l'être et il le touche au-delà du mental. Il n'est pas nécessaire de créer une enluminure pour expérimenter l'effet qu'elle peut produire sur nous : le choix de l'une d'elles pour la reproduire ou l’interpréter suffit. Ce choix ne se fait pas par hasard, il nous parle de ce qui nous habite.

Ces ateliers ne demandent pas de connaissance préalable en dessin.

Escargot à l'assaut d'une tour


Quelques exemples d'enluminures

réalisées d'après des modèles historiques





"St Matthieu"
d'après le folio 25 du Book of Lindisfarne
enluminure irlandaise de
la fin du VIIe siècle
(272 × 220 mm)




Lettrine A de "Ad te levavi animam meam"
d'après une enluminure du Graduel de Gaillac
XIe siècle
(212 × 154 mm)





"Christ en Majesté"
d'après une enluminure d'une bible romane
du XIIe siècle
(263 × 166 mm)


"Lettrine E"
d'après une enluminure romane
réalisée au mont Saint-Michel
du XIe siècle
(58 × 70 mm)



"Initiale H"
d'après une bible
du XIIe siècle
(161 × 110 mm)





"Nativité"
d'après une enluminure
du XIIIe siècle
(207 × 143 mm)

"Lapins au lever du jour"
d'après une enluminure du Livre de Chasse
de Gaston Phoebus
XIVe siècle
(149 × 185 mm)

"St Georges terrassant le dragon"
d'après un bréviaire italien
du XVe siècle
(101 × 183 mm)

"Cantato Domino"
d'après un psautier anglais
du XIVe siècle
(135 × 155 mm)

"Saint Marc"
d'après l'évangéliaire de Charlemagne
fin du VIIIe siècle
(225 × 155 mm)











Haut de page